Payola

La payola est un ensemble de paiements faits par une maison de disques à des stations de radios pour que ces dernières diffusent en priorité les morceaux édités par cette maison afin d'augmenter leur exposition et leur classement dans les palmarès (listes de lecture ou comme le top 50).

À la suite de plusieurs scandales survenus aux États-Unis dans les années 1950, cette pratique est désormais considérée comme une forme de corruption sauf si la radio avertit ses auditeurs que la diffusion du morceau est due à un paiement de ce type.

Cette pratique est similaire à celle du pay to play dans le domaine des arts vivants, où les artistes paient un droit d'accès à une scène ou à une salle de spectacle, ainsi qu'aux primes de référencement pratiquées dans la grande distribution.

Le terme payola lui-même est un mot-valise des termes pay (payer) et Victrola, un des premiers lecteurs de 33 tours[H 1]. Le terme lui-même est réputé avoir été introduit par le magazine Variety[1] et devint d'usage courant pour désigner cette pratique hors des États-Unis au cours des années 1950[2].

La pratique de la payola ainsi que son étude concernent essentiellement les États-Unis. D'après Pascal Nègre, cette pratique n'aurait pas cours en Europe[3].


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  1. (en) R. H. Coase, « Payola in Radio and Television Broadcasting », Journal of Law and Economics, The University of Chicago Press, vol. 22, no 2,‎ , p. 269-328 (lire en ligne).
  2. (en) William Randle, « Foreign Usage of 'Payola' », American Speech, Duke University Press, vol. 36, no 4,‎ , p. 275-277 (lire en ligne).
  3. Masse Critique, émission du 20 septembre 2009.

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